Les systèmes de VMC (ventilation mécanique contrôlée) permettent une meilleure circulation de l’air et une amélioration de la qualité de celui-ci. Depuis les années 80, il est obligatoire d’installer une ventilation collective dans les copropriétés. On vous en dit plus sur le fonctionnement et la gestion de la VMC dans les habitations collectives.
Quelle VMC dans un immeuble collectif ?
Dans les copropriétés, comme dans les logements individuels, on retrouve plusieurs types de VMC. Voici un rappel dans les grandes lignes des différents modèles et des obligations respectives en matière d'entretien. Et vous, savez-vous quel type de VMC est installée dans vos pièces humides ?
La VMC simple flux
Ce système, équipé d’un extracteur va rejeter l’air de l’intérieur à l’extérieur de l’immeuble collectif. C’est ce qui va permettre le renouvellement de l’air. La VMC simple flux est peu onéreuse et demande peu de maintenance.
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La VMC simple flux hygroréglable
Ce type de VMC est pourvu de capteurs grâce auxquels il peut détecter le taux d’humidité de la pièce. Elle n’est donc pas active en permanence. Il y a deux genres de VMC simple flux hygroréglables différents. Les deux types diffèrent, car leurs bouches d’entrées ne fonctionnent pas de la même manière. Les VMC simple flux hygroréglables peuvent avoir une bouche d’entrée autoréglable (le même volume d’air entre en continu) ou bien une bouche d’entrée d’air hygroréglable (le débit évolue en fonction du taux d’humidité de la pièce).
👉 95% des logements en France sont équipés d’un système de ventilation simple flux
La VMC simple et son entretien
Pour ce type de VMC, l’entretien n’est pas obligatoire, mais il est fortement recommandé, comme l’indique l’arrêté de 1986. Ce texte précise qu’il est conseillé de faire vérifier les installations de ventilation par un professionnel au moins une fois par an.
Cependant, aucun contrat d’entretien ne doit nécessairement être signé. Signer un contrat suite à l’entretien de votre VMC simple reste une bonne idée, car cela permet d’avoir un document à présenter à l’assurance en cas de litige. De cette façon, l’assureur aura la possibilité de connaître la date de l’entretien. Quand l’entretien n’a pas été effectué depuis plusieurs années, la responsabilité de la copropriété est engagée.
La VMC gaz et son entretien
C’est un arrêté du 25 avril 1985, qui a rendu obligatoire l’entretien d’une VMC gaz. Cela s’explique par le fait qu’un risque d’incendie entoure ce type de système.
En effet, les VMC gaz font entrer de l’air neuf dans les habitations grâce à une combustion du gaz et dans le même temps, elle permet de rejeter l’air vicié et les substances liées à la combustion des appareils à gaz raccordés.
L’entretien annuel de la VMC gaz s’effectue en 3 temps :
- nettoyage des éléments du système de ventilation ;
- contrôle des débits et pressions d’air ;
- analyse de la vacuité des réseaux.
À côté de ça, il est également obligatoire de nettoyer complètement le système de ventilation au gaz tous les 5 ans.
👉 L’entretien de la VMC gaz est donc obligatoire pour la copropriété, au même titre que les ascenseurs, le chauffage, ou encore les portes de garage.
Qui gère la VMC dans un immeuble collectif ?
Depuis 1982, il est obligatoire d’installer une ventilation collective dans les copropriétés.
Quand il est question de la maintenance d’une VMC en immeuble collectif, plusieurs obligations légales pèsent sur les épaules du gestionnaire de copropriété. Celui-ci doit par exemple régulièrement contrôler les systèmes de ventilation et programmer un nettoyage complet du réseau de VMC tous les 5 ans.
Il faut également noter que les obligations sont plus lourdes quand il s’agit de VMC gaz que lorsqu’il s’agit de VMC simple.
Le manque d’entretien d’une VMC simple peut impacter la circulation de l’air. De la même façon, il faut veiller à bien régler votre VMC, sinon elle pourrait absorber trop d’air, ce qui pourrait se répercuter sur votre facture de chauffage.
Enfin, si le mauvais entretien d’une VMC engendre un incendie, c’est la responsabilité de la copropriété qui sera engagée.
Comment fonctionne une VMC dans un immeuble collectif ?
Le gestionnaire de la copropriété va opter pour un type de ventilation collective, et se tournera vers des entreprises spécialisées pour obtenir un devis. Sur ce document, l’ensemble des critères expliquant pourquoi ce système de ventilation a été choisi seront répertoriés.
Avant que la VMC ne soit installée dans votre immeuble collectif, un audit des conduits existants sera réalisé. Le but étant de déterminer comment y poser les gaines de ventilation.
Pour qu’un réseau de VMC fonctionne correctement dans une copropriété, propriétaires et copropriété doivent agir main dans la main. Sans quoi, un mauvais entretien des entrées d’air ou des bouches individuelles pourrait impacter le reste du réseau.
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En résumé, depuis plus de 60 ans, plusieurs textes de loi encadrent l’utilisation des VMC. Aujourd’hui on constate que lorsqu’il s’agit des VMC installées dans des copropriétés, les contrôles sont obligatoires pour les VMC au gaz, à cause du risque d’incendie. Tandis que pour les VMC simples, il est recommandé de les entretenir annuellement, sans que cela ne soit obligatoire.
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