Assurant un renouvellement efficace de l'air intérieur, la ventilation mécanique contrôlée (VMC) -à laquelle on prête peu attention au quotidien- est, en réalité, primordiale dans chaque habitation. Se déclinant en de nombreux modèles, c'est sa variante "gaz" que nous vous présentons aujourd'hui. Oui, vous saurez, bientôt, tout sur la VMC gaz, un dispositif innovant et très complet.
SOMMAIRE
Qu'est-ce que la VMC gaz ?
Une VMC gaz est similaire à un système de VMC classique à simple flux hygroréglable. Sa différence réside dans sa capacité à extraire les résidus de combustion des équipements fonctionnant au gaz (chaudière, chauffe-eau à gaz...), en plus de l'air vicié du logement. Dans son cas, des bouches d'extraction sont directement raccordées aux évacuations de ces équipements.
🧐 >> Installées dans les logements collectifs, les VMC gaz communiquent avec les extracteurs situés sur le toit des immeubles.
Comment fonctionne-t-elle ?
La VMC est en mesure d'expulser l'air et les particules viciés, tout en introduisant l'air neuf, nécessaire aux occupants du logement, et à la bonne combustion des appareils fonctionnant au gaz. Sur ce principe, l'air renouvelé pénètre par les entrées d'air des pièces principales, et transite dans le logement. De son côté, l'air vicié est aspiré par les bouches d'extraction, à partir des pièces de service (WC, salle de bain...) et redistribué vers un ou plusieurs conduits collectifs. Une dépression est assurée par un extracteur (en terrasse ou en combles), pour le bon fonctionnement des bouches d'extraction.
Schéma vu sur cegibat.grdf.fr
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Quels sont ses avantages ?
L'un des avantages les plus forts de la VMC gaz est sa polyvalence. À elle seule, elle est en mesure d'évacuer air pollué et résidus de combustion des chaudières gaz. Parallèlement à cela, elle assure, alors, la protection contre les intoxications au monoxyde de carbone, puisqu'elle est réglée pour couper la chaudière en cas de dysfonctionnement du système de ventilation.
>> À lire, sur MesDépanneurs.fr - Détecteur de monoxyde de carbone : quand et où l'installer ?
Comment reconnaître une VMC gaz ?
Il est assez facile de reconnaître une VMC gaz : celle-ci est, en effet, raccordée à un appareil fonctionnant au gaz, dans la majorité des cas, une chaudière. Aussi, celle-ci ne dispose que d'un seul conduit pour évacuer l'air vicié.
Quelle VMC pour chaudière gaz ?
La VMC gaz, sans aucun doute ! C'est, en effet, le seul type de ventilation mécanique contrôlée en mesure d'extraire air vicié et produits de combustion liés au fonctionnement de la chaudière.
Quel entretien pour une VMC gaz ?
Comme pour de nombreux appareils, l'entretien de la VMC gaz par un professionnel Qualigaz est primordial, d'autant que, mal entretenu, cet équipement pourrait être à l'origine de dégâts potentiellement graves (incendies...). Mais il assure, aussi, le maintien des performances et la durée de vie de l'équipement. Ainsi, la réglementation impose de :
Une fois par an :
Dépoussiérer l'ensemble ;
Nettoyer les bouches d'extraction ;
Contrôler les arrivées d'air ;
Nettoyer les pales du ventilateur ;
Contrôler les connexions électriques ;
Assurer la vacuité des conduits...
Tous les cinq ans :
Vérifier le fonctionnement du Dispositif de Sécurité Collective (DSC) ;
Vérifier le fonctionnement de la liaison filaire ou CPL du DSC ;
Vérifier l'état de chaque équipement raccordé...
✅ Entretenir sa VMC gaz, c'est être sûr de faire des économies d'énergie ! L'inverse pourrait générer un surrégime, dû, notamment, à l'encombrement des conduits.
Quand changer de VMC ?
La durée de vie des ventilations mécaniques contrôlées varie selon les modèles et les fabricants. Toutefois, nombre d'experts s'accordent à dire que celle-ci se situe entre 10 et 20 ans. Bien entretenues, les bouches et entrées d'air, elles, peuvent être efficaces pendant plusieurs décennies.
Parfaitement adaptée aux logements collectifs équipés en chaudières à gaz individuelles, la VMC gaz est un équipement polyvalent, mais complexe. Ainsi, assurer son maintien en bon fonctionnement s'avère primordial. À ce titre, la réglementation est très claire quant à l'entretien de ce dispositif, qui équipe près d'un million d'immeubles en France.
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