Alors que toute économie est bonne à faire, l'eau ne fait pas exception ! Dans ce cadre, les toilettes sèches, aussi appelées "toilettes à compost", font de plus en plus d'adeptes. Dans cet article, continuons de lever un peu plus le tabou sur ce trône d'une simplicité révolutionnaire !
5 questions (et leurs réponses) sur les toilettes sèches
Comme beaucoup de Français, vous réfléchissez de plus en plus à passer aux toilettes sèches ? Des questions fondamentales ralentissent toutefois votre réflexion ? Avec les réponses suivantes, mettez tous vos doutes et idées reçues sur ce petit coin... de côté !
1. Comment ça fonctionne ?
Reconnues pour leur caractère écologique, les toilettes sèches ne requièrent pas d'eau pour fonctionner. Souvent en bois, mais aussi en plastique, ce type de toilettes se résume en une lunette et une cuvette dans laquelle l'utilisateur verse de la sciure, du sable ou des copeaux de bois, après ses besoins. Cela se montre suffisant pour absorber les mauvaises odeurs et éviter la propagation des fluides.
Il est à noter que certains modèles fonctionnent sur le principe de séparation des liquides et des solides. Dans cette configuration, le siège est séparé en deux espaces : l'un à l’avant pour les liquides, l’autre à l’arrière pour les solides. Les urines peuvent alors se diriger vers le réseau d'assainissement des eaux ménagères de l'habitation.
Un principe plus simple et naturel que les toilettes classiques.
>> Lisez aussi - Fonctionnement des toilettes : comment ça marche ?
2. Peut-on en installer en intérieur ?
Bien sûr ! Qu'il s'agisse de toilette sèches à litière ou de toilettes sèches à séparation, ces sanitaires ont toute leur place à l'intérieur des maisons, voire dans certains appartements.
En France, l’article 17 de l'arrêté du 7 septembre 2009 autorise leur installation et leur utilisation, "à condition qu’elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines".
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3. Sentent-elles mauvais ?
Hormis en période de très fortes chaleurs, les toilettes sèches ne dégagent pas spécialement d'odeur. Pour éviter les émanations au maximum, il est recommandé de recouvrir les déjections d'une quantité généreuse de copeaux de bois, ou de sciure, après chaque passage. En s'imprégnant de la matière humide, ces derniers neutralisent les odeurs d'ammoniac en quasi-totalité. Il convient, aussi, de les vider régulièrement (au minimum une fois par semaine, pour un foyer de trois personnes).
4. Où les vider ?
La solution la plus indiquée pour vider les toilettes sèches se trouve dans le compostage. Ainsi, la pratique veut que l'on récupère les matières, afin de les stocker dans un bac de compost installé dans un jardin. Certains utilisateurs apprécient également les sacs biodégradables, à composter eux aussi. Au bout de 18 à 24 mois, le compost devient mature, et peut être utilisé comme amendement des espaces verts.
5. Tolèrent-elles le papier hygiénique ?
Oui ! Vous pouvez jeter du papier toilette dans ce type de sanitaire. Attention, toutefois, à ce qu'il ne s'agisse que de papier non coloré, idéalement en fibres recyclées, et blanchi sans chlore.
Notez bien que c'est la seule chose à jeter dans les toilettes ! Ne songez même pas y déverser protections périodiques et autres lingettes... de la même façon que pour les toilettes classiques, d'ailleurs.
>> Lisez aussi - 5 choses à ne surtout pas jeter dans les toilettes
Si tous vos questionnements sont résolus, à vous de jouer ! Des doutes persistent ? Entourez-vous de professionnels avant de concrétiser votre projet, vous ne le regretterez pas.
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