Elles sont 4,8 millions en France, et le Gouvernement compte bien les éradiquer en totalité, notamment via la Loi Énergie Climat. Les passoires thermiques, ces logements inconfortables et surtout très énergivores, sont facilement identifiables, mais elles doivent surtout faire l'objet de réhabilitations rapides, pour le bien de leurs habitants et de l'environnement. Comment les reconnaître, et qu'entreprendre pour en finir avec elles ?
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Depuis le 1er janvier 2023, les passoires thermiques sont interdites à la location
Qu'est-ce qu'une passoire thermique ?
Un logement est considéré comme passoire thermique lorsqu'il est noté F ou G sur l'Étiquette Énergie du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Mettant en avant la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre importantes de ces habitats, ce document en révèle alors les défauts d'isolation, faisant qu'ils sont très difficiles à chauffer et à préserver de l'humidité en hiver, alors qu'en été, la chaleur y est insoutenable.
Attention à la confusion toutefois. Bien qu'ils soient particulièrement énergivores, tous les bâtiments qualifiés de passoires thermiques n'en sont pas, pour autant, insalubres.
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L'appellation "passoire thermique" concerne, alors, le plus souvent, des maisons individuelles anciennes (construites avant 1949). Mais il reste impossible de généraliser le constat, compte tenu de la multiplicité des critères pris en compte lors des audits énergétiques professionnels.
D'ici à 2028, tout propriétaire concerné devra avoir réalisé des travaux d'amélioration de performance énergétique, afin d'atteindre, a minima, la classe E.
>> Lisez aussi : Passoires thermiques : interdites à la location à l'horizon 2028.
Passoire thermique : quels travaux entreprendre
Les rénovations dites "globales" sont clairement mises en avant, lorsque l'on parle de passoire thermique, et ce, dans la mesure où divers corps de métiers doivent intervenir, sur divers pans des bâtiments ; toute intervention venant en complément d'une autre. Ces travaux sont alors préconisés à travers la réalisation de bilans thermiques, qui peuvent porter sur :
1. Le renforcement de l'isolation globale
La plupart des déperditions thermiques des bâtiments s'effectuent par la toiture, mais aussi les planchers et les murs. À ce titre, il est donc primordial de les traiter dans leur ensemble, aussi bien en intérieur, qu'en extérieur, des combles à la charpente, en passant par les sous-sols, et toutes les pièces des logements. Le tout, en veillant à assurer de correctes ruptures de ponts thermiques.
Les déperditions se font en de nombreux points des habitats.
2. Le changement du système de chauffage
Améliorer le système de chauffage constitue l'un des principaux leviers utilisés pour traiter une passoire énergétique, une fois le logement correctement isolé. Dans ce sens, les recommandations s'axent principalement sur l'installation d'équipements ayant recours aux énergies renouvelables (chauffage au bois, chauffe-eau solaire...) ou garants de Très Hautes Performances Énergétiques, comme certaines chaudières, dites "THPE".
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3. Le remplacement des ouvrants et vitrages
Les ouvrants (portes, fenêtres, fenêtres de toit...) sont, aussi, très souvent en bonne place dans les bilans thermiques. Ces derniers, tous comme les double et triple vitrages, ainsi que leurs conceptions, ayant beaucoup évolué ces dernières années, permettent de réaliser des économies d'énergie notables, lorsqu'ils sont mis en œuvre, en complément d'une réhabilitation globale de l'isolation.
Les profils évoluent, pour des performances énergétiques de plus en plus appréciables.
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Dans sa lutte contre les passoires thermiques, le Gouvernement a déployé et étendu une série de mesures et d'aides (MaPrimeRénov', Éco-Prêt à Taux Zéro, Chèque Énergie...), notamment en ouvrant certaines d'entre elles à tous les foyers, quels que soient leurs revenus fiscaux. Objectif : accélérer et étendre la rénovation de tout le parc français. D'ici 2028, la consommation d’énergie primaire de ces logements devrait alors, idéalement, passer sous le seuil de 330 kWh par m² et par an.
Et vous, quels travaux allez-vous entreprendre pour rénover votre logement ? Dites-nous tout dans les commentaires !
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