S'il existe différents systèmes de ventilation, la VMC hygroréglable présente un fonctionnement intelligent qui adapte son débit de ventilation en fonction du taux d’humidité d'une pièce. Comment fonctionne-t-elle réellement ? Quel modèle choisir pour répondre au mieux à ses besoins et comment l'installer ? Nous répondons à toutes vos interrogations à son sujet !
Qu'est-ce qu'une VMC hygroréglable ? Comment fonctionne-t-elle ?
La VMC hygroréglable, ou Ventilation Mécanique Contrôlée hygroréglable, est un système de ventilation complet qui assure l'évacuation et le renouvellement de l’air de votre domicile, grâce à des bouches et des capteurs placés stratégiquement dans différentes pièces et à différents endroits de votre logement.
Ces derniers ont la capacité de vérifier le taux d’humidité de l’air et de déclencher la mise en marche des extracteurs dès que ce taux dépasse une certaine mesure. Ainsi, le trop-plein d’humidité est immédiatement évacué de chez vous, sans avoir le temps de s'installer et de causer des dégâts.
Cette VMC peut être à simple flux ou à double flux. Dans ce dernier cas, les calories présentes dans l’air sont récupérées afin d’être réutilisées, et pas seulement évacuées, comme avec une installation à simple flux. De cette façon, vous réalisez des économies de chauffage, puisque l’air vicié est bien rejeté à l’extérieur, puis remplacé par de l'air sain, mais que la chaleur qu'il contient est récupérée pour être réinjectée dans l'air entrant.
Pour un fonctionnement optimal, il est nécessaire de faire entretenir son système de VMC par un pro tous les 3 ans !
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Quelle différence entre une VMC autoréglable et hygroréglable ?
Si une VMC autoréglable propose un débit d'air continuellement semblable, la VMC hygroréglable le régule en fonction d'un paramètre : l'humidité ambiante.
Un modèle autoréglable assure un renouvellement constant de l'air intérieur par le biais de son rôle de ventilation continue, mais sans prendre en compte certaines données, comme le taux d'humidité et la température du logement. À la différence, le système hygroréglable prend en compte le niveau d'humidité et ajuste son activité en fonction de celui-ci. S’il est important, le ventilateur fonctionne plus vite afin d'éliminer plus rapidement l'air vicié chargé d'humidité vers l'extérieur et de proposer hâtivement un air intérieur plus sain.
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Les différents types de VMC hygroréglables
Ce type de ventilation se décline en deux modèles, qui ont sensiblement le même fonctionnement, même si les références hygro B ont l'avantage de vous faire réaliser plus d'économies de chauffage.
1. Simple flux modèle A
La VMC simple flux hygroréglable vous permet d’évacuer l’air et l’humidité grâce à des bouches hygroréglables à débit variable et des entrées d’air à débit fixe. Cela signifie que, si l’évacuation de l’air est effectuée de façon particulière, selon le taux d’humidité présent dans la pièce, l’arrivée d’air, elle, se fait de façon fixe.
2. Simple flux modèle B
Ce modèle plus performant prend en compte le taux d’humidité dans l’air lors de l’évacuation, mais également au niveau des entrées d’air qui sont hygroréglables.
3. Double flux
Système le plus complet, il s'adapte également en fonction de l'humidité, mais, en plus, un échangeur thermique se charge de récupérer les calories contenues dans l’air vicié afin de chauffer l’air entrant. Une manière astucieuse de réaliser de belles économies d'énergie, puisque la chaleur émise par votre chauffage n'est pas simplement évacuée, mais récupérée. Il est aussi question d'un confort supérieur grâce à une température intérieure plus constante.
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Comment choisir sa VMC hygroréglable ?
Plusieurs critères peuvent vous aider à choisir le modèle de VMC le plus adapté :
- Consommation en électricité : même si le prix des modèles basse consommation est plus élevé à l'achat que les modèles classiques, il est rapidement amorti. Préférez donc un produit portant la mention MW, BC ou Ecowatt.
- Vitesse : des références peuvent proposer plusieurs niveaux de vitesse afin d'éliminer plus rapidement l'air vicié.
- Bouches et entrées d'air : assurez-vous, tout d'abord, de choisir des produits compatibles avec ce système. Dans le but d'éviter les courants d'air, choisissez des entrées d'air avec un flux orienté vers le haut, et, pour les personnes sensibles aux allergènes, celles équipées de filtres.
- Domotique : les références les plus perfectionnées peuvent être connectées et pilotées via une application. Il est alors possible de modifier sur l'instant un débit d'air, de programmer des scénarios en fonction de plages horaires, mais aussi, de prendre connaissance du niveau de polluants présents dans l'habitation.
- Aides disponibles : en faisant appel à un professionnel, certaines références basse consommation sont éligibles aux CEE.
Comment installer cette ventilation ?
Installer une VMC se révèle être une mise en place complexe qui doit respecter un ordre strict ainsi que des consignes précises pour son bon fonctionnement :
- Disposez les entrées d’air dans les pièces à vivre et les bouches d’extractions dans les pièces humides de votre logement (salle de bain, WC, cuisine, buanderie),
- Posez les conduits en branche ou en pieuvre. Ils peuvent être masqués à l'intérieur d'un caisson dans votre logement ou passer dans vos combles non-habitables. Dans ce dernier cas, assurez l'isolation de vos gaines à l'aide de laine de verre afin d'éviter le développement de condensation,
- Installez le caisson d’extraction, dans un placard ou, de préférence, dans vos combles, pour limiter les nuisances sonores dans votre habitation.
En résumé, la VMC hygroréglable offre de nombreux avantages, qui concernent aussi bien le confort dans un logement, par le biais d'une excellente maîtrise de son taux d'humidité, que la diminution de la consommation de chauffage du foyer, en particulier avec les très modèles performants hydro B ou double flux. Cependant, à l'instar de la climatisation ou de certains appareils de chauffe, comme la PAC et la chaudière, la VMC a besoin d'être régulièrement entretenue. Il s'agit d'un entretien régulier et simple des bouches d’évacuation, mais aussi d'une maintenance plus poussée de l'ensemble du réseau réalisée par un professionnel, environ tous les trois ans.
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