L'interrupteur d'éclairage est un élément électrique indispensable dans toute habitation, puisqu'il permet de commander l'allumage ou l'extinction d'un circuit d'éclairage. Néanmoins, il en existe de plusieurs sortes, avec, pour chacun, un usage bien précis. Quel interrupteur pour quelle utilité ? Comment bien le choisir ? Découvrez notre dossier complet sur les différentes solutions disponibles.
Quels sont les différents types d'interrupteurs d'intérieurs ?
Qu'il soit question d'équiper votre salon, votre salle de bain, la chambre de vos enfants ou votre cave, plusieurs solutions pratiques s'offrent à vous afin de commander votre éclairage.
| Modèles | Usage | Prix moyen |
| Simple allumage | Permet d'allumer/éteindre un seul point lumineux ou un circuit d'éclairage. | À partir de 4 € |
| Double allumage | Pour contrôler deux éclairages différents au même endroit. | De 5 à 25 € |
| Va-et-vient | Pour contrôler un seul éclairage/circuit à 2 endroits distincts. | De 10 à 30 € |
| Télérupteur | Quand une installation nécessite 3 points de commandes ou plus. | De 15 à 50 € |
| Automatique | S'allume seul lorsqu'une présence est détectée, puis s'éteint également seul. | De 10 à 90 € |
| Variateur de lumière | Permet en plus de faire varier l'intensité lumineuse d'un éclairage/circuit. | De 25 à 100 € |
| Temporisé | Avec une minuterie qui se charge d'éteindre la lumière au bout d'un temps prédéfini. | De 9 à 80 € |
| Sans fil | Pour ne pas avoir à câbler ou à entreprendre des travaux. | De 20 à 40 € |
| Connecté | Système domotique qui se pilote à distance via une application. | De 30 à 100 € |
| À effleurement | Silencieux, il ne possède pas de bouton, mais un capteur à sa surface qu'il suffit d'effleurer. | 50 € |
1. Simple allumage
Il s'agit du modèle d'interrupteur le plus répandu dans nos foyers. Grâce à une pression sur un bouton à basculement, il commande un seul point lumineux en coupant ou en établissant l'alimentation.
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2. Double allumage
L'interrupteur double possède deux boutons sur un seul socle et permet donc de commander deux récepteurs différents au même endroit. Il peut s'agir de la lumière de la cuisine et de celle du couloir attenant, par exemple.
Pilotez facilement deux lumières à un même lieu !
3. Va-et-vient
Le va-et-vient permet d'allumer ou d'éteindre une ou plusieurs lampes, reliées au même circuit électrique, depuis deux endroits différents. Il est particulièrement utile dans les grandes pièces, aux deux extrémités d'un couloir, en haut et en bas d'une cage d'escalier, etc.
4. Télérupteur
Le plus souvent sous forme modulaire, installé directement sur le tableau électrique, un télérupteur est, en quelque sorte, une version supérieure du va-et-vient.
En effet, il offre la même fonctionnalité, à savoir commander un éclairage ou un circuit depuis plusieurs endroits, à la différence qu'il est utilisé quand il est question de trois boutons poussoirs différents, voire plus.
>> Pour en savoir + : Télérupteur : qu'est-ce que c'est & comment ça fonctionne ?
5. Automatique
Intégrant un détecteur de présence, l'interrupteur automatique s'allume lorsqu'il détecte un mouvement, puis s'éteint automatiquement. Il est particulièrement utile pour réaliser des économies d'énergie.
😮 Cet interrupteur est très sensible ! Ainsi, il ne faut pas l'installer pas à proximité d'une source de chaleur ou devant une surface réfléchissante, au risque de le voir se déclencher très (trop) souvent !
6. Variateur de lumière
En plus de pouvoir allumer et éteindre un point lumineux, le potentiomètre ou interrupteur variateur permet de moduler l'intensité de l'éclairage à sa guise. Idéal pour les ambiances tamisées !
Lumière douce ou plus intense, à vous de moduler votre éclairage !
7. Temporisé
Il est question d'un interrupteur couplé à une minuterie. Cette dernière permet de contrôler le temps d'un éclairage, et de l'éteindre une fois que la durée, préalablement définie, est achevée.
8. Sans fil
Ce type d'interrupteur est particulièrement utile en rénovation ou lorsqu'il y a une volonté d'ajouter une commande, mais sans vouloir faire de travaux. L'interrupteur sans fil, simple allumage ou va-et-vient, peut donc être installé librement, sans avoir besoin de câbler.
>> Son installation est très simple, suivez le guide : 4 étapes pour installer un interrupteur sans fil chez soi !
9. Connecté
Petit bijou de domotique, l'interrupteur connecté se pilote à distance via une application.
Tactile et connecté ! - Interrupteur connecté Nedis vu sur Boulanger.com
10. À effleurement
L'interrupteur tactile n'est pas muni d'un bouton, mais d'une surface avec un capteur qu'il suffit d'effleurer pour déclencher le mécanisme. Il est donc particulièrement silencieux et est parfaitement adapté pour une chambre de bébé ou d'enfant où la discrétion est de mise lors du repos, par exemple.
Comment choisir le bon interrupteur ? 3 critères essentiels
Différents critères sont à prendre en compte dans le choix de votre équipement. Ils concernent notamment sa localisation, son installation ainsi que son esthétisme.
1. La pièce de destination : pièce de vie, de passage, salle d'eau ?
Le type de pièce qui va accueillir votre interrupteur est le premier critère à prendre en compte.
Ainsi, pour un lieu de passage, privilégiez des modèles à économies d'énergie, comme l'interrupteur avec détecteur de présence ou minuterie. Pour le côté pratique, un va-et-vient est également recommandé.
Pour une grande pièce de vie ayant de multiples points d'entrée, un télérupteur peut être intéressant. Aussi, afin de moduler l'intensité de la lumière en fonction de vos envies et du moment de la journée, un variateur peut être le bienvenu.
Dans le cas d'une pièce humide, comme une salle de bain, il est préférable d'installer un ou des interrupteurs bipolaires, résistants aux projections d'eau.
💡 Selon la norme NF C 15‑100, dans une salle de bain, un interrupteur doit obligatoirement être installé à partir du volume 1 et doit posséder un indice de protection supérieur ou égal à X-4.
2. Le type de pose : en saillie ou encastrée ?
Un interrupteur peut être installé de deux façons : encastré dans le mur ou en saillie.
- Pose en saillie : simple à réaliser et pratique en rénovation, elle permet de ne pas avoir à réaliser de saignées au niveau des murs. Néanmoins, le boîtier étant apparent, elle demeure beaucoup moins esthétique d'une pose encastrée.
- Pose encastrée : Bien qu'harmonieuse, cette installation demande néanmoins beaucoup de travaux. Elle est donc essentiellement destinée aux logements neufs ou aux rénovations lourdes.
Une installation pratique, mais peu gracieuse.
3. L'aspect de l'élément : classique ou décoratif ?
Particulièrement réceptifs aux demandes des nouveaux consommateurs qui veulent que leurs équipements, en plus de remplir leur fonction première, soient aussi design, les fabricants déclinent les interrupteurs dans de multiples coloris et aspects.
Si les traditionnels éléments blancs sont les moins onéreux et les plus classiques, vous pouvez également retrouver des produits colorés, de diverses finitions (mates, brillantes ou satinées), ou encore de multiples matières comme le métal, le plastique ou le bois.
Qu'en est-il des interrupteurs d'extérieur ?
Pour un usage extérieur, il est indispensable de choisir un modèle spécifique, à même de résister à des conditions beaucoup plus difficiles que dans un logement.
Il doit être résistant face aux infiltrations d'eau et de poussière et, pour cela, il doit posséder, au minimum, un IP de 25. Pour plus de praticité, il peut également être équipé d'un voyant lumineux.
En résumé, il est important de bien choisir un interrupteur en fonction de sa praticité, qui tient notamment compte du type de pièce au sein de laquelle il va être installé et qui respecte la norme NF C 15‑100. Enfin, son design tient aussi une place importante dans son choix puisqu'il est désormais possible de parfaitement l'accorder avec la décoration de son intérieur, grâce aux nombreux modèles disponibles.
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